Carte du Plan de Partage de l’ONU, 1947
Description détaillée
Il s’agit de la carte du plan de partage approuvé par
l’Organisation des Nations Unies (ONU) en 1947. Les zones en bleu désignent
l’État juif, et les zones orange désignent l’État arabe. Le statut de
Jérusalem est laissé en blanc, car la ville devait être placée sous contrôle
international.
La carte indique que ce plan a été proposé par le
Comité ad hoc sur la question palestinienne. La date d’impression de cette
carte figure en bas à gauche du document. Cette carte était elle-même
basée sur une carte antérieure intitulée « Survey of Palestine, 1946 »
(« Vue d’ensemble de la Palestine, 1946 »). D’après les frontières
internationales figurant sur la carte d’origine, la Palestine incluait la
Transjordanie. Mais selon le plan de partage de l’ONU, tel n’était plus le cas.
Il est
intéressant de prêter attention aux villes mises en évidence sur la carte. En
effet, certaines villes ont leur nom écrit en gros caractères, alors qu’elles
sont aujourd’hui considérées comme de petites agglomérations. Et inversement,
de grandes villes israéliennes actuelles n’existaient pas à l’époque.
La carte
indique la présence de deux chemins de fer. Le plus grand est le chemin de fer
du Hedjaz. Initialement construit pour relier Damas à Médine, il longe la frontière
orientale de la Palestine. L’on aperçoit également une ligne reliant le
chemin de fer du Hedjaz à Haïfa. Le plus petit chemin de fer relie Jaffa à
Jérusalem.
Souhaitez-vous en savoir plus ?
Le plan de partage de l’ONU - en août 1947, l’ONU décida à l’unanimité de mettre
fin au mandat britannique en Palestine. Le Comité spécial des Nations
Unies sur la Palestine (l’UNSCOP) se rendit sur place, et élabora un plan de partage
de la Terre d’Israël en deux États indépendants : un État juif et un État arabe. Le
29 novembre 1947, l’Assemblée générale des Nations Unies vota en faveur de
cette résolution. Les Juifs étaient reconnaissants de se voir attribuer des
territoires, quels qu’ils soient. Ils acceptèrent donc ce plan, ainsi que le
statut de Jérusalem, considérée comme ville int